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Voyage

Algérie 2014: un vogage pas comme les autres

Un groupe d'une cinquantaine de personnes témoignent de leur voyage visiter l'Algérois, la grande et petite kabylie ainsi que le massif des Aurès.

Tous animés par un mème désir, celui de revoir ces régions de l'Algérie profonde où ils vécurent une période marquante à bien des titres, de leur existence et ou tout à changé ne serait ce que la population qui en 1962 était de 9 millions et maintenant à plus de 38 millions d'habitants dont plus de la moitié n'ont pas connus la guerre d'indépendance et qui est pour beaucoup déjà oubliée.

L'Algérie d'aujourd'hui, ce n'est pas celle d'hier. Si le coeur des villes visitées a peu changé, il n'en n'est pas de même des périphéries. Les champs ont fait place à des contructions d'immeubles souvent non terminés chose étonnante: les villages, dont les maisons étaient en terre, ont laissé place à des immeubles bâtis même sur les points hauts particulierement en kabylie. La propreté, choque le visiteur, comme l'importance des forces de l'ordre très présentes

L'économie du pays repose essentielement sur la production du pètrole et du gaz. L'agriculture a sa place, mais le pays n'est pas en autosuffisance. Les voies d'accès sont nombreuses et assez bien entretenues, comme les auroutes très encombrées à certaines pèriodes de la journée; il est vrai que le gaz-oil ne coûte que 23 centimes d' euros le litre

Présisons que la jeunesse subit un fort taux de chômage et que les diplômés quittent leur pays pour trouver un emploi particulièrement en pays francophones comme bien sur la France, mais aussi le Canada ou l'Afrique; le SMIC est à 180 € par mois

Pour rentrer dans le détail de ce voyage, il y a lieu de préciser que celui-ci s'est fait en toute sécurité et sous escorte permanente soit de la police et la gendarmerie.

L'accuiel à été partout remarquable et très apprécié, la nouriture simple, classique mais copieuse et de bonne qualité, avec une hôtellerie pas toujours homogène en qualité.

Arrivés à Alger, c'est toujours Alger la Blanche avec ses façades et ses couleurs très caractéristiques. La rue Michelet et celle d'Isly n'ont pas changé, le monument des martyrs qui surplombe le port est à la fois majestueux et massif avec sa garde d'honneur.

La visite du monastère de Tibhirine situé à 150 Km au sud-ouest d'Alger, accessible par les gorges de la Chiffa appelé plus populairement " ruisseau des singes " avec une route très étroiteet sinueuse, via la ville de Médéa, ou l'on découvre à chaque virage les restes des tours de surveillance de la guerre

C'est Tibhirine situé dans la partie est du massif de l'Ouarsenis, surveillée en permanence par la police et personne ne peut cacher son émotion en particulier au cimetière ou sont inhumés  seules les  têtes des moines assassinés. Au retour, c'est la cathédrale de Notre Dame d'Afrique avec un accueil chaleureux d'un des deux prêtre qui se réjouit de parler aves des compatriotes tout en évoquant sa mission en terrain musulmane.

Notre voyage se poursuit vers la grande Kabylie par les georges de Palestro. Celles-ci nous permettent d'accéder à Draa-el-Mizan où nous prenons notre rapas, gardés par une dizaine de gendarmes équipés d'un véhicule blindé en raison d'un attentat la semaine auparavant contre des militaires , ainsi le secteur ou nous trouvons est soumis à une opération de ratissage destinée à purger la zone des " rebelles " qui pourraient s'y trouver encore.. toujours sous escorte nous pénétrons au coeur du massif ou nous pouvons voir les emplacements de postes, au lion la montagne DJUDDJURA encore enneigé, puis c'est TIZI-OUZOU, puis Fort National et après une montée sinueuse bordée  de précipices, l'accès au col de Tirourda(1960m) au sud une vue sur la large vallée de la Soummam.

Une descente rapide nous conduit à Azazga, Ifigha, Yakouren puis retour à Tizi-Ouzou où nous dînons dans un restaurant comparable à une grotte.

Le lendemain, nous partons pour Draa-Ben-Khedda (ex-Mirabeau) puis Dellys en bordure de mer où des centaines d'hectares de vigne ont été récemment plantés, puis à Tigzirt-sur-mer ou nous visitons le port et les ruines romaines.

Le jour suivant nous longeons en bordure, la céllèbre forêt de chênes de l'Akffadou et quittons la Grande kabylie pour entrer en Petite Kabylie par le bas de la vallée de la Soummam pour déjeuner à Bejaïa (ex-Bougie) suivi de la ville et le Pic des Singes avec une vue surplombante de la mer, époustouflante.

La côte (corniche Kabylie) est plutôt une région touristique, avec de nombreux hôtels. Le lendemain nous partons pour Constantine par les grandioses gorges de Kherrata avec un arrêt au monument du souvenir des événements du 8 mai 1945.

Arrivés à Constantine , nous nous rendons au monument souvenir Français de la 1er  Guerre Mondiale qui surplombe la ville et les gorges du Rumel avec une traversée à pied du pont suspendu qui enjambe les gorges (vertigineux).

Après une nuit dans un hôtel confortable, c'est la visite de la grande Mosquée Abbelkader, la plus grande de l'Afrique du Nort. Elle peut accueillir 12 000 personnes et elle est impréssionnante de beauté. Les jours qui suivent sont réservés à la visite du massif des Aurès, situé beaucoup plus au sud avec la ville de Batna (ville imposante). Nous visitons les ruines de la ville romaine de Timgad.

Nous sommes le 1er mai, nous visitons à Belhouid un ancien poste militaire français réhabilité sous l'impulsion du Maire qui nous rend visite, et qui est le seul poste militaire conservé en état, ignorant que nous étions d'anciens combattants qui passaient dans son village, il nous accueille chaleureusement et n'a aucune rancoeur envers la France qui avait emprisonné sa mère pendant 2 ans." Je peux aller la chercher si vous voulez, mais elle a 87 ans".Les gorges de Thiganimine nous permettent d'atteindre Tifelfel ou était l'école de l'instituteur Guy MONNEROT tué le 1er novembre 1954 (déclenchement de l'insurrection de la Toussaint Rouge).

Nous gagnons plus au sud Rhoufi, le célèbre Canyon du même nom, merveille géologique millénaire aux méandres paresseux et aux falaises abruptes de plus de 30 km de long où l'eau de l'oued alimente des palmeraies plus ou moins à l'abandon. Dans les rochers de la falaise, un ancien hôtel troglodyte construit vers 1925, c'est une curiosité. Puis c'est la route vers Biskraporte du désert, avec des oueds nombreux et sa couleur ocre et ses paysages minéraux, nous permettant d'admirer ces lieux.

Le lendemain, après une visite du grand marché de Bishra, visite des gorges d' d'El-Kanthara où l'on s'arrête sur le pont de Napoléon !!!. Nous admirons une immence palmeraie, autour d'elle que des sols sans végétation, le  contraste est saisissant. De retour sur Sétil où nous sommes accueillis à l'entrée de la ville par quatre cavaliers en tenue de parade. ils nous accompagnent juqu'a l'hôtel où de nombreux curieux s'interrogent sur ce que peuvent être ces hôtes à qui ils font pareil accuiel .

Nous retiendrons de ce voyage une ambiance très amicale et en toute sécurité, marquera longtemps les esprits car les contacts avec la population ont été très courtois, et les personnes rencontrées n'ont pas caché leur plaisir de nous recevoir .

 

 

 

 

L'Algérie 2010: une beauté négligéé

    Comparer.....vouloir comparer, besion de comparer, tout cela est tout à fait normal. En comparant, on établit un rapport entre les êtres et les choses, entre l'argent investit et le résultat On se donne la possibilité d'apprécier, de noter, autre-prise, le trésorier, le professeur entre autres. Mais, on ne peut comparer que les choses comparables.

 ( Ville D'ORAN l'Opéra )    Ainsi, au plan de la culture, de la religion, de la cuisine, des paysages, je peux comparer le Maroc à la Tunisie et à l'Algérie. Si je compare les tarifs, les strutures hôtelière, le professionnalisme du guide, il faut à"tout prix"esquiver l'Agérie.

   Peut-être que parce que dans les années 1970 le Président BOUMEDIENNE à dit "qu'il ne prostituerait pas le soleil algérien". Il a fait prendre, à son pays un retard considérable au niveau du tourisme. Mais quand un Français qui avait 20 ans dans les années 1950 - 1960 décide de ce rendre en Algérie, il a une tout autre grille d'évaluation.

   L'Algérie ne se compare pas parce qu'elle est incomparable pour ces gens-là. Que représente le morceau de pain rassis perdu au milieu des tasses que l'on cherche tout en essayant de trouver un cafetière par rapport à l'extrème gentillesse d'un personnel victime d'un inhabituel ouragan de 80 personnes qui lui tombe dessus? Le sourire des uns et des autres, l'accueil chaleureux de la population pèse lourd et il convient de privilégier le coeur plutôt que l'estomac.

  ( Oran Hôtel de Ville ). Se déplacer en tourisme en algérie, c'est découvrir trois types de paysages tès différents : l'Algérie, c'est d'abord la mer dans laquelle la montagne y tombe à pic comme pour s'agenouiller, puis ce sont les hautes-terres riches et austère et enfin au sud , le desert

   Comment oublier la baie d'Oran vue du haut de SANTA CRUZ ou celle de BEJÏA  vue du cap CARBON ? Comment oublier les couleurs roses ou rougeâtres, mauves ou violacées selon la luminosité et l'heure du jour des paysages de l'oued EL-ABIOD ?

 (Paysage de Lambès ).  Comment oubier l'extraordinaire site du balcon de RHOUFI ?.Comment oublier les merveilleux villages de l'oued EL-ABDI,  AMENTANE, petite ville au pied de l'i'imposante montagne qui ressemble à des feuilles de papier froissé, le vieux BOUZINA, minuscule douar perdu dans cette exceptionnelle vallée qu'on écrase du regard ? Comment oublier l'oasis de Tolga et sa riche palmeraie noyée dans le sable ? Comment oublier malheureusement ces tas d'ordures sauvages qui, comme des verrues enlaidissent cette beauté ? Etpourtant ça on voudrait l'oublier ....

 ( Bèrgères à T'Kout ).  Cependant à côté de cette beauté négligéé, il y a, dans ce pays une charge émotionnelle et permanante qu'on reçoit par la  figure aux moments les plus inattendus. Comment oublier , ce jeune vieillard qui,  vers 10 heures du matin à Biskra, un bébé sur un bras, une bouteille d'eau de l'autre, trouve moyen de l'embrasser tout simplement parce qu'il est Français!.....Comment oublier cet orphelin de harki : appelé jadis le " petit Sergent" par les militaires du poste de BELHIOUD alors qu'il venait chercher un peu de réconfort, retrouvé il y a quelques années par l'organisateur de ce voyage qui lui remit devant la mairie d'ARRIS , sous la caméra de la télévision régionale l' ouvrage " Amours, Violences et Algéries"dans lequel leur photo figure et leur histoire racontée?.   

 ( Gorges de Tighanimine ) Comment oublier  les paroles et les gestes d'Anne-Marie qui accompagnées par le chef de section de son frère Jean-Mary tué ici  le 9 mars 1959, est venue dans les gorges de TIGHANIMINE partager un moment de communion et offrir un petit bouquet lancè dans le thalweg ?.

 Comment oublier ?... Mais personne n'a l'intention d'oublier.               

                                                                                     Jean - Pierre Gaildraud

  Anne Marie Guicheteau s'exprime de son voyage en Algérie, Anne à retourner sur le lieu où son frère trouva la mort le 9 mars 1959

 Anne parle d'un" déclic qui s'est fait. C'est une démarche personnelle, affective et forte".

  " Aujourd'hui je suis en paix", avoue avec beaucoup d'émotion Anne Marie." Notre enfance à été assez triste avec un papa qui à été prisonnier en Allemagne et un frère tué en Algérie.

  Je voulais voir et j'ai vu où mon frère a vécu pendant 24 mois. C'était horrible, en pleine montagne dans un enclos avec du barbelé, sans eau ni électricité. De cette pèriode aujourd'hui, il reste le refectoire en ruine.

   Jean Pierre Gaildrault historien, faisait partie du voyage et témoigne . Comment oublier les paroles et le geste d'Anne Marie qui, accompagnée par le chef de son frère  est venue cinquante années plud tart dans les gorges de Tighanimine partager un moment de communication offrir et lancé un petit bouquet dans le talweg où son frère trouva la mort.

   Anne Marie confirme:" Voila 50 ans que je me pose les questions: pourquoi mon frère est il allé mourir si loin de chez nous? Et comment cela est il arrivé? Dans un devoir de mémoire en présence de plusieurs camarades de Jean tout le groupe en communion avec moi était très èmu quand j'ai lancé mon bouquet à l'endroit où mon frére trouva la mort et pour eux leur camarade.

  Cette journée sera marqée toute ma vie, et en mème temps me rassure et Anne Marie conclut après ce voyage: " j'y vois plus clair"